VIDEO Eric Dupond-Moretti ministre de la Justice : son associé surpris ? Il s’explique

Ce lundi 6 juillet, Eric Dupond-Moretti a été nommé Garde des Sceaux, au sein du gouvernement de Jean Castex. Une nomination qui a surpris son associé ? L’avocat Antoine Vey s’est confié au micro de Ruth Elkrief sur BFM TV.

Eric Dupond-Moretti

C’est la grande surprise de ce remaniement. Ce lundi 6 juillet, la nouvelle composition du gouvernement de Jean Castex était dévoilée aux Français. Si certains ministres ont simplement changés de ministères, de nouveaux visages sont également apparus. C’est le cas du successeur de Nicole Belloubet. Pour remplacer la ministre de la Justice, Emmanuel Macron et son Premier ministre ont décidé de faire confiance à… Eric Dupond-Moretti. Une annonce qui n’a laissé personne indifférent. A commencer par son associé. Enfin, son ex-associé, comme il l’a rappelé. Ce dernier était en effet l’invité de Ruth Elkrief sur le plateau de BFM TV ce mardi 7 juillet, au lendemain de la promotion d’Eric Dupond-Moretti, donc. « Je suis son ex-associé aujourd’hui, puisque maintenant, il est Garde des Sceaux, il n’est plus avocat. On avait un cabinet commun qui aujourd’hui sera le mien », a tenu à préciser Antoine Vey à son interlocutrice. D’ailleurs, l’avocat a été un brin surpris par le fait que son ex-collègue rejoigne le gouvernement. Il faut dire qu’il avait de nombreux projets sur le feu.

« Ça s’est passé très rapidement »

Mais surtout, le compagnon d’Isabelle Boulay n’avait jamais évoqué une quelconque ambition politique auprès d’Antoine Vey. « Il n’avait pas d’ambitions politiques, je crois d’ailleurs qu’il n’en a toujours pas », estime le principal intéressé, qui confie que cela « s’est passé très rapidement, c’est certain ». Néanmoins, ce n’est pas totalement incohérent, à en croire ce dernier. « C’est quelqu’un qui depuis 30 ans parcours les tribunaux en quête de justice pour les gens qu’il défendait », justifie Antoine Vey. Et de surenchérir : « La proposition était, je crois, celle d’essayer d’œuvrer à la réforme collective de la justice. Je pense qu’il a hésité parce qu’il sait bien qu’elle est la difficulté de la tâche, mais à la fin, il s’est dit que quand on avait la parole de reforme et qu’on avait la chance de passer à l’action de reforme, il fallait le faire. Ça peut paraître un peu simple, mais cela n’a pas été beaucoup plus compliqué que ça ». Selon Antoine Vey, le célèbre avocat a simplement « réfléchi à la question de savoir si le projet qu’il souhaitait porter était en ligne avec l’action politique du président et du gouvernement ». « Manifestement, cela a été le cas », conclut-il.

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